lundi 15 septembre 2014

Les réseaux sociaux, n°1 du recrutement pour le djihad: "ils avaient ... - i tele


Katia est absorbée, exaltée par ces sites prônant le djihad. Au fil des semaines, elle se coupe de ses amis et de toute vie sociale. Les internautes avec qui elle discute sur les réseaux sociaux finissent par « remplacer » sa vraie famille. Dépassés, ses parents demandent de l’aide au printemps dernier à Dounia Bouzar, qui a créé le Centre de Prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI). Ce Centre a vocation à accompagner les jeunes désirant partir en Syrie ou de retour, afin de les « désendoctriner ». Le travail a fonctionné pour Katia, qui envisageait il y a quelques semaines encore de prendre la route pour la Syrie : c’est en lisant des messages reçus par les proches de « djihadistes » français déjà partis qu’elle a un déclic et qu’elle se rend compte avoir été manipulée par un tourbillon de vidéos violentes et de messages mensongers.


120 familles ont contacté le CPDSI pour signaler la radicalisation d’un proche. Selon Dounia Bouzar, 70% de ces familles sont athées et 80% n’ont pas de lien récent avec l’immigration.







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