lundi 1 septembre 2014

Un mineur abusé par des «prédateurs sexuels» via les réseaux ... - LaDépêche.fr


Deux individus âgés de 29 et 40 ans ont été interpellés par les enquêteurs de la communauté de brigades (COB) de Grisolles dans une sensible affaire d'atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Sensible, en effet, les deux «prédateurs sexuels» présumés (1) usant du web, via les réseaux sociaux, pour trouver leurs potentielles victimes.


Le parquet de Montauban demeure muet sur l'enquête toujours en cours


L'affaire, qui s'est déroulée il y a une dizaine de jours et qui a été traitée dans la plus grande discrétion, tant par les militaires grisollais saisis du dossier que par le parquet, se poursuit. Jointe hier matin, la magistrate montalbanaise Véronique Benalfquih, qui a instruit le dossier, ne souhaitait faire aucun commentaire sur ce dossier.


Toutefois, selon nos informations, les deux Haut-Garonnais qui ont été arrêtés à leur domicile ont été placés en garde à vue et auditionnés sur leurs agissements. Ces derniers œuvrant selon un mode opératoire bien étudié. Inscrits sur des réseaux de rencontres homosexuels et certains réseaux sociaux, les deux prédateurs sexuels entreraient ainsi en contact avec des adolescents de 14 à 15 ans. Après de nombreux échanges électroniques, la victime, mise en confiance, accepterait de rencontrer les deux individus.


Sans que l'on sache précisément, à ce stade de l'enquête, si c'est la famille de l'un de ces mineurs sexuellement abusés par ce duo qui a déposé plainte auprès de la gendarmerie, les enquêteurs auraient bien auditionné un adolescent du secteur de Grisolles, à peine âgé de 14 ans, qui aurait bien eu des relations intimes «consenties» avec un ou les deux individus. Des relations mêmes «consenties» au vu de l'âge du jeune homme demeurent un délit qualifié par le code pénal comme une atteinte sexuelle passible de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende.


Les ordinateurs saisis et expertisés par les enquêteurs de la cellule cybercriminalité


Lors des perquisitions des mis en cause présumés, les enquêteurs tarn-et-garonnais ont ainsi saisi le matériel informatique. Des ordinateurs qui auraient été transmis aux experts de la gendarmerie de la cellule cybercriminalité de Montauban qui passeraient actuellement au peigne fin les disques durs des PC saisis, les connexions passées et les comptes électroniques des deux individus. Dans l'attente des résultats, les deux mis en cause présumés ont été relâchés.


1 : rappelons que toute personne mise en examen est considérée comme innocente tant qu'elle n'a pas été jugée et déclarée coupable par une juridiction compétente.







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