dimanche 7 septembre 2014

Trierweiler-Hollande : les “sans-dents” sont mordants sur les ... - euronews


Le livre brûlot de Valérie Trierweiler, l’ex-première dame de France, se vend comme des petits pains et, comme on pouvait s’y attendre, ce sont les piques liées à la politique qui sont distillées dans l’ouvrage qui font le plus de ravages. Plusieurs éditorialistes de la presse écrite, de droite comme de gauche, ont qualifié ce livre “Merci pour ce moment” de “coup de grâce” dans Les Echos, de “cadeau de rupture dévastateur” dans Le Républicain Lorrain ou “d’obscénité à son comble” dans Le Figaro.


Valérie Trierweiler souligne notamment l’ambition de François Hollande dès la fin 2010 : “Au moment où nous longeons le palais de l’Elysée, il me dit : regarde, on passe devant la maison”. Elle en profite aussi pour se venger de l’autre ex-compagne du président français, Ségolène Royal, avec qui il a eu quatre enfants. Pendant l‘élection présidentielle de 2007, écrit-elle, “Combien de fois François me répète-t-il qu’elle n’a pas le niveau !” Par franchise ou par maladresse, l’auteur se cite également, lorsqu’elle lance une “vacherie” à l’encontre de Manuel Valls, quand François Hollande songe à lui pour remplacer Jean-Marc Ayrault à la tête du gouvernement. “Je lui dis, écrit Valérie Trierweiler, tu sais bien que si tu prends Valls, tu lui donnes la voiture et la clé, et il va se tirer avec !”


Mais la petite phrase rapportée par la journaliste de Paris Match qui fait le plus mal, tout le monde ou presque la commente déjà, qu’elle soit vraie ou fausse… La voici dans son entier : “Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : les sans-dents, très fier de son trait d’humour”. Cette attaque a fait bondir Ségolène Royal, peu rancunière à l‘égard de son ancien compagnon. “C’est n’importe quoi !”, a-t-elle réagi. Selon la ministre de l’Environnement, “C’est le contraire de l’engagement politique d’un grand responsable de gauche, socialiste”. Elle a cité pour preuve l’action de François Hollande en faveur “des plus précaires” et des “anciens” lorsqu’il était à la tête du Conseil général de Corrèze.


En revanche, le qualificatif de “sans-dents” n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, particulièrement dans les milieux d’extrême-droite et d’extrême-gauche. Très vite, ces derniers en ont fait un slogan qui inonde les réseaux sociaux, appelant à des manifestations devant l’Elysée et à la démission du chef de l’Etat.


Et puis, il y a monsieur ou madame “tout le monde” qui a trouvé un nouveau jeu pour se moquer du président sur Twitter et sur Facebook, parfois avec mauvais goût, vulgarité et violence, mais aussi parfois avec humour et imagination :







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